Maya Park [ft Park Hye Min]

Je suis née dans une famille de criminel. mon père est un bras droit d’un chef yakuza et ma mère est la propriétaire d’un magasin où l’on vend de la marchandise, souvent illégal que l’on cache dans l’arrière-boutique. ma mère vient de la corée. Elle était une vendeuse hors-pair et mon père l’a rencontré par hasard. Ils ont eu quelques parties de jambes en l’air et depuis, ils ne se sont jamais lâché. je n’ai aucun frère, aucune sœur. enfant unique et bien éduqué. bon, peut-être pas les bonnes manières, mais j’ai toujours été choyé par ma famille. aucune plainte à faire là-dessus. mes parents ne m’ont jamais forcé à devenir une criminelle, mais je le suis devenue parce que je vis là-dedans. j’ai fait le choix de commencer des petits vols dans les magasins à l’âge de 12 ans. je ne me suis jamais fait pincer, car j’observais comment mon père faisait. il y allait à la méthode ninja. subtilité et calme. j’ai appris de lui tous les arts du vol, du règlement de compte et des discutions avec une voix forte. il m’a appris à ne jamais avoir peur. du coup, j’ai commencé à me bagarrer à l’âge de 15 ans parce que j’étais rondelette. n’appréciant pas du tout l’intimidation, j’ai commencé à utiliser mes poings pour me défendre, voyant que les mots défensifs ne servaient absolument à rien. les professeurs ne faisaient même pas leur boulot, alors je me défendais à ma façon. j’ai cassé plusieurs nez, envoyé à l’hosto 3-4 garçons et 1 fille. plus personne ne riait de moi, mais du coup, j’ai commencé à détester l’école. je n’ai même pas terminé mon collège que j’ai quitté pour aller travailler avec mon père, âgé seulement de 16 ans. je m’occupais des petits voyous qui ne se mêlaient pas de leurs affaires, trop curieuse à savoir ce que faisait les yakuzas. je m’en suis chargé personnellement.

j’ai dû passer quelques semaines à l’hôpital à la suite d'une blessure au ventre. on m'a poignardée. c’est à ce moment-là que je passais mes journées et mes soirées sur internet à parler avec ce jaxon. il me plaisait vraiment et ce fou est venu jusque chez moi. je ne voulais pas qu’il soit mêlé à mes histoires, mais trop tard. j’ai commencé à le présenter à mon père, puis à ma mère. ils m’ont fait réalisé que malheureusement, jaxon était prisonnier des yakuza et il en est mort aujourd'hui. par ma faute. je ne le supporte pas. je m'en veux. je lui en veux. il m'a abandonné. je l'ai avertis, mais il ne m'a pas écouté ce con. oh bordel pourquoi est-il mort ? devant moi, devant mes yeux. il a reçu ces balles. 3, balles dans son corps. la dernière balle ayant été fatale, lui ayant toucher le coeur. il est mort dans mes bras, sous mes yeux. j'avais beau crier son nom, je le voyais partir, ses dernières paroles étaient: "je suis désolé, je t'aime". j'ai sentis mon monde s'écrouler et depuis, j'ai perdu la raison. littéralement. je n'ai même plus conscience de mes pertes de contrôles sur moi-même. je m'en fou. je me fou de tout. voilà où j'en suis. une semaine... depuis sa mort... je craque. littéralement. Au point de devoir déménagé au New-Jersey pour me cacher de tout ce qui pourrait me faire rappeler Jaxon. Ici, aucun visage ne me fait penser à lui, alors je suis beaucoup mieux ici, même si mes parents ont été dévasté par ce choix.